Psychotherapy

Psychotherapy

Qu’est-ce que la psychothérapie ?

For anyone who feels psychologically vulnerable or fragile, looking for psychotherapy or a psychotherapist can seem a particularly trying endeavor. Among all the psychotherapies (more than 200 officially listed), are there any more effective than others? Are there any problems that lend themselves to it better? When and how should it be used?

C’est à ces questions que cette fiche tentera de répondre, même si les réponses ne seront ni définitives, ni absolues. Le domaine est encore jeune, en constante évolution, et beaucoup de controverses subsistent[1,2,28]. Plusieurs écoles de pensée s’affrontent. D’ailleurs, les chercheurs ne s’entendent pas sur la notion même d’efficacité; que signifie précisément s’améliorer, être guéri, rechuter?

Fortunately, there are also many points of agreement. In the current state of knowledge, three main conclusions seem to emerge:

  • La majorité des psychothérapies bien menées donnent de bons résultats.
  • La réussite de la thérapie dépendrait d’abord et avant tout de la motivation et de l’engagement du sujet.
  • L’alliance thérapeutique qui s’établit entre le patient et son thérapeute serait beaucoup plus déterminante pour prédire l’issue du traitement que la technique particulière utilisée par l’intervenant.

The main principles of psychotherapy

Psychotherapy is defined as “psychological treatment for a mental disorder, for behavioral disturbances or for any other problem causing psychological suffering or distress which aims to promote, in the client, significant changes in his cognitive or emotional functioning. or behavioral, in his interpersonal system, in his personality or in his state of health. This treatment goes beyond helping to cope with current difficulties or providing advice or support ”[26]. It should be distinguished from other types of approaches:

  • La psychiatrie vise le traitement des maladies mentales (problèmes dans la structure de la personnalité [ex. : schizophrénie et paranoïa], troubles graves du comportement [ex. : violence], anomalies neuropsychologiques [ex. : dyslexie]). Elle utilise généralement des médicaments, mais aussi la psychothérapie.
  • La relation d’aide s’apparente plutôt à un soutien émotif et respectueux ; il s’agit d’une attitude, mais pas d’un traitement.
  • Personal development (or personal growth) uses the same tools as psychotherapy, but generally to respond to the need to know oneself better, to an existential quest or to a desire for emotional, relational, sexual, social, human, spiritual development. and professional.

Des centaines de recherches menées depuis quelques dizaines d’années, et regroupées en synthèses d’études et en méta-analyses, ont démontré sans équivoque que la psychothérapie peut contribuer à traiter efficacement plusieurs problèmes psychologiques comme la dépression, le trouble panique, l’anxiété, les troubles de l’alimentation et divers troubles de la personnalité[1,3-7,20,27].

What is more, the cross-checking of these studies has made it possible to conclude that any well-conducted psychotherapy, regardless of the particular technique used, is likely to give good results. This hypothesis was first presented in 1976 in a study entitled Comparative studies of psychotherapies: is it true that “everybody has won and all must have prizes”? (Comparative studies of psychotherapy: is it true that “everyone has won and that everyone should receive a prize”?) 8. The study’s subtitle comes from the book Alice in Wonderland, by Lewis Caroll, in which the dodo, the bird-judge, declares that everyone who took part in the race won.

L’étude concluait que toutes sortes de thérapies, très différentes les unes des autres, démontraient pourtant une efficacité comparable face à des problèmes semblables; on a alors émis l’hypothèse que des « facteurs communs » présents dans la majorité des psychothérapies pouvaient être à l’origine de ce qu’on appelle désormais « l’effet dodo ».

Depuis, plusieurs synthèses d’études, méta-analyses et ouvrages scientifiques se sont penchées sur le phénomène, et bien qu’il reste certaines dissensions, la plupart des chercheurs conviennent aujourd’hui de la validité de l’effet dodo. On a toutefois remarqué que les diverses approches pouvaient effectivement s’équivaloir à condition qu’elles soient bona fide, une expression latine qui signifie littéralement « de bonne foi ». Pour qu’une thérapie soit bona fide, il faudrait que le thérapeute détienne au moins une maîtrise universitaire ou une formation équivalente, que le traitement repose sur des principes psychologiques valables et que le problème du client puisse raisonnablement être traité par une approche psychothérapeutique[9].

Les bienfaits de la psychothérapie

La psychothérapie présente de nombreux bienfaits, en voici les principaux : 

  • Stop suffering psychologically (phobias, anxieties, anxiety, panic, recurrent depression …).
  • Régler des problèmes affectifs ou relationnels (obsessions, timidité, estime de soi, échecs amoureux…).
  • Modifier des comportements qui nuisent au bien-être (stress post-traumatique, dépendances diverses, maux imaginaires, dysfonctions sexuelles…).
  • To face an existential crisis and to redefine its objectives of life (after what I run ?, reorientation of career…).
  • D’autres y ont également recours, non pas tant pour régler des problèmes spécifiques, mais pour acquérir de nouveaux outils afin de se réaliser pleinement ou pour améliorer l’adéquation entre leurs valeurs et la réalité de leur vie.
  • Bien-être et développement personnel : meilleure estime de soi et connaissance plus précise de ses besoins

Les différentes psychothérapies

The four main psychotherapeutic approaches are:

La thérapie psychodynamique ou analytique (psychanalyse)

Fortement influencées par la psychanalyse (qu’elle soit de Freud, de Jung ou d’autres), ces approches font appel à la notion d’inconscient et focalisent leurs efforts sur la recherche des liens entre les difficultés actuelles et les expériences passées, dont les conflits refoulés et non résolus. La personne est amenée à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager progressivement. On vise des changements profonds et durables chez le patient. Généralement, les psychothérapies psychanalytiques durent au moins un an, à raison d’une ou plusieurs séances par semaine.

These steps can lead very far from the most obvious symptom: you start therapy because of a problem at work and you find yourself treating an emotional deprivation. Some of the classic tools of psychoanalytic therapy are free verbal association, dream analysis, keeping a personal journal as well as taking into account transference phenomena, i.e. the projection of desires or of unconscious situations from the client to his therapist.

Depuis quelques années, des psychothérapies psychodynamiques brèves ont fait leur apparition. Elles s’échelonnent sur une période plus courte (de 10 à 40 séances) et sont le plus souvent centrées sur un événement ou un comportement bien circonscrit.

Cognitive behavioral therapy

Some psychological difficulties can be related, among other things, to inappropriate thoughts or behaviors that one has learned or adopted – often in spite of oneself. They can be likened to “uncontrollable” reactions which arise automatically in certain circumstances (as soon as I see a police officer, I feel at fault; if I have no lovers, I am no longer worth anything, etc.). Cognitive Behavioral Therapy (CBT) offers to objectively observe and analyze these behaviors and thoughts with detachment, to learn new behaviors and to replace unwanted thoughts or emotions with others that are more suitable. We look for concrete problems to solve and a therapeutic approach is jointly established (progressive deconditioning, clarification of defense mechanisms, changes in beliefs, etc.).

Généralement, on segmente la difficulté à affronter en ses diverses composantes et on valorise les nouvelles attitudes et les comportements positifs à mesure qu’ils s’installent. Selon les cas, on travaillera davantage sur la dimension cognitive (la pensée) ou sur la dimension comportementale (les actions). Quand les TCC travaillent avec l’inconscient, le cadre n’est pas celui de la psychanalyse (fantasmes, désirs, pulsions, etc.), mais celui des schémas cognitifs qui donnent du sens aux émotions et aux comportements. Ce sont ces schémas qu’on tente d’assouplir ou de modifier. Un traitement comprend habituellement de 10 à 25 séances hebdomadaires.

Les thérapies brèves

On peut considérer que des approches comme les thérapies brèves, les thérapies orientées vers les solutions et la psychothérapie neurolinguistique font partie des approches comportementales. Toutefois, un de leurs objectifs fondamentaux est de réduire la durée du traitement (au plus dix séances). Pour y parvenir, on tente de définir le problème avec un maximum de précision et de s’attaquer à des problèmes circonscrits le plus précisément possible. On ne cherche pas les causes, on met plutôt l’accent sur ce qui est changeable, sur les solutions, les habiletés et l’action.

La thérapie humaniste ou existentielle

These approaches are based on the intrinsic capacities of the human being to control his existence and to realize himself fully. The therapist enters into a relationship with a client rather than treating a patient. The emphasis is on realizing the person’s difficulties and strengths, and the here and now. The therapist encourages self-exploration and experimentation with new ways of being or acting.

We can divide this therapeutic family into four subgroups: body psychotherapy, transpersonal therapy, creative or expressive therapy and speech therapy.

Psychocorporelles

Comme leur nom l’indique, les thérapies psychocorporelles agissent sur le psychisme par l’intermédiaire du corps. Elles y parviennent de différentes façons, soit en utilisant l’énergie de la respiration (ex. : respiration holotropique); soit par un toucher de la part du thérapeute (ex. : Trager); soit en se servant du corps comme déclencheur d’une verbalisation de type analytique (ex. : bioénergie); soit enfin en permettant au mouvement d’aider le psychisme à se rééquilibrer (ex. : EMDR).

Dans toutes ces approches, on se sert du corps pour entrer en contact avec ses états intérieurs ou pour intervenir sur le psychisme. Par exemple, les touchers doux de la synergie Rubenfeld sur une partie particulière du corps pourront faire remonter certaines émotions à la surface. Un massage plus profond à cet endroit pourra raviver des mémoires cachées et susciter une intense libération d’émotions. Une fois les émotions libérées, il devient plus facile de faire des choix conscients et d’éviter certains comportements nuisibles dictés par des habitudes trop bien ancrées.

Transpersonnelles

Transpersonal psychology is concerned with “non-ordinary states” of consciousness: ecstasy, the feeling of connection with the Universe, the acute awareness of one’s inner being, mysticism, etc. Aimed at the “full realization” of the person, it is concerned with the disturbances resulting from the confinement of the unlimited potentials of consciousness within the limited structures of the ego – as may manifest in times of existential crises or this. that we call crises of spiritual emergence.

Si, dans la psychologie classique, les modèles sont des êtres performants, motivés, efficaces et bien intégrés socialement, ceux de la transpersonnelle sont des saints, des sages et des héros de l’humanité. Ce qui ne veut pas dire que cette approche nie l’importance d’un ego sain, au contraire : c’est à partir d’assises solides et équilibrées que l’être humain pourrait atteindre d’autres dimensions.

Creativity

These therapies appeal to the creative abilities inherent in each person. Whether through drawing (see our art therapy sheet), dance, music, etc. – and without having to have the slightest artistic talent – the person is called upon to let emerge what is hidden deep within himself. From there, she will be able to consider her problems from a new perspective, discover unusual solutions, and apply them in an original way. These approaches appeal to the multiple dimensions of the being and solicit – through the body – the imagination, intuition, thought and emotions.

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Elles se déroulent de manière relativement classique, thérapeute et client dialoguant face à face. La relation de confiance, d’intimité et de sécurité avec le thérapeute est fondamentale. Elle permet des prises de conscience et des découvertes qui peuvent ensuite mener à des changements de comportement et d’attitude. On fait aussi parfois appel à divers exercices : visualisations, jeux de rôles, dessin, analyse des rêves, etc.

Les thérapies systémiques ou interactionnelles

L’approche systémique considère qu’il n’y a pas d’individus malades en soi, mais que les malaises proviennent plutôt des interactions avec l’entourage (famille, amis, équipe de travail, etc.). On ne se demande pas pourquoi le problème existe ou subsiste, mais bien comment il se maintient. L’objectif est de modifier les relations entre l’individu et son entourage. Les rencontres se font donc fréquemment avec plusieurs personnes (en couple, avec les enfants, entre employés, etc.). On s’attardera alors aux divers modes de communication, aux habitudes de vie, aux attentes respectives, aux rapports sociaux, etc. C’est à partir d’eux que les changements pourront être initiés. Le psychodrame, où chacun joue un rôle (qui peut être le sien propre ou celui d’un autre membre du groupe), est un des outils utilisés dans le cadre de ces approches.

La psychothérapie en pratique

The psychotherapist

Tout d’abord le psychothérapeute installe un cadre thérapeutique pour assurer la sécurité et la relation de confiance avec le consultant, élément majeur pour une psychothérapie réussie. Le cadre thérapeutique se définit par : le lieu, la périodicité et la durée des séances, le tarif, les règles appliquées en cas de manquement à une séance, les méthodes, les codes de déontologies auxquels le psychothérapeute se tient.

Ce cadre est expliqué par le psychothérapeute lors de la première séance, et la personne qui consulte donne son accord, c’est comme un contrat psychothérapeutique entre le consultant et le thérapeute. Si le cadre venait à changer, il est nécessaire d’établir un nouvel accord. Ceci est primordial pour assurer la qualité du travail thérapeutique.

Une relation de confiance est primordiale entre psychothérapeute et consultant ; elle va tout au long des séances permettre à ce dernier d’aller plus loin sur sa quête personnelle et d’être dans une dynamique de progression du travail thérapeutique.

Bien choisir son psychothérapeute

Si vous envisagez d’entreprendre une psychothérapie, voici quelques pistes qui pourraient vous aider à en tirer le maximum de bénéfices.

Soyez prêt. Clarifiez vos objectifs, vos attentes, vos espoirs. Sont-ils à court ou à long terme? Le malaise est-il précis ou diffus? Demandez-vous ce que vous êtes prêt à investir, en temps, en argent et en engagement personnel.

Help build a strong therapeutic alliance. Look for an approach, setting and style of therapist that matches the kind of person you are and your values. You can consult the summary table and see in more detail the sheets of the psychotherapies that interest you.

Demandez conseil. N’hésitez pas à demander des références à des personnes en qui vous avez confiance : des amis qui sont déjà passés par là, votre médecin, un professionnel de la santé, etc. De plus, plusieurs ordres professionnels et associations de thérapeutes offrent des services de référence. Vous pourrez discuter avec eux du genre d’intervenant que vous recherchez, et ils pourront vous proposer différents choix parmi leurs membres.

Assurez-vous de choisir un thérapeute compétent. S’il n’est pas membre d’un ordre professionnel, fait-il partie d’une association reconnue qui possède des normes de pratique, un code d’éthique, qui offre des recours, etc.? Quelle est son expérience? Peut-il vous fournir des références?

Évaluez la qualité de l’alliance thérapeutique dès les premières rencontres. Si elle ne vous paraît pas satisfaisante, envisagez rapidement une alternative. Et osez vous faire confiance : les études démontrent que les clients sont bien meilleurs que les thérapeutes pour juger de la qualité de l’alliance thérapeutique12. Gardez toutefois à l’esprit que vous ne recherchez pas un ami, mais un professionnel compétent qui pourra vous aider, vous faire avancer, vous confronter si nécessaire.

Et ensuite, plongez. Souvenez-vous que votre implication et votre collaboration sont primordiales.

The link between the patient and the therapist

La qualité de l’alliance thérapeutique : 30 %. On décrit généralement l’indispensable alliance thérapeutique de la façon suivante[13,14,20-22] :

  • Dans un esprit de collaboration, le client et le thérapeute s’entendent sur leurs tâches respectives, et les considèrent comme importantes et pertinentes.
  • Les objectifs de la thérapie sont clairs, bien compris et endossés par les deux parties.
  • An emotional bond based on trust, involvement, acceptance as well as great empathy on the part of the therapist connects the two people.

Le Dr Michael Craig Miller, l’éditeur de la Harvard Mental Health Letter de septembre 2004, a bien résumé l’importance de l’alliance thérapeutique[12]. Il affirme qu’elle est essentielle au succès de toute psychothérapie et, comme l’ont démontré nombre de synthèses d’études[11,13-15], qu’elle serait plus déterminante que n’importe quel autre aspect spécifique du traitement. La recherche démontre que plus l’alliance est forte, meilleurs seront les résultats. Toutefois, le fait que l’intervenant soit amical, ouvert ou accueillant n’est pas suffisant; le patient doit également sentir qu’il est vraiment compris et que le thérapeute est digne de confiance et tout à fait compétent.

In a synthesis of studies [19] on therapist-therapeutic alliance links, it was found that the main qualities that a therapist should demonstrate to create a solid alliance are to be flexible, honest, respectful, trustworthy, warm. , interested and open. The use of various techniques such as supporting the expression of emotions, exploring and reflecting on the patient’s past as well as the correct interpretation of these observations would also contribute to the alliance.

Course of a session

De manière générale les séances ont un cadre similaire : la durée moyenne et le tarif peuvent varier selon la spécialité pratiquée et le psychothérapeute.

Tout d’abord il y a l’accueil du client : recueil de la parole, écoute et exploration des motifs de consultation.

Le psychothérapeute pose le cadre des séances : durée, tarif, modalité d’annulation, tout cela afin de garantir un travail rigoureux.

La durée de la thérapie varie selon le besoin spécifique du consultant et les objectifs qu’il souhaite atteindre.

Devenir psychothérapeute

Si on est déjà psychologue, psychiatre on peut prétendre à se former à différentes psychothérapies en vue d’en obtenir le titre ainsi on exercera avec des outils thérapeutiques spécifiques tels que : TCC, l’hypnose, la gestalt, EMDR, PNL, la sophrologie etc…

Les études sont dispensées par des écoles privées (agréées) ou en cursus universitaire et incluent dans leur programme : enseignement théorique, méthodologie pratique et psychopathologie. Il est important de se renseigner sur le sérieux des écoles : déontologie, supervision continue lors de l’exercice de ses fonctions garantissent un travail thérapeutique de qualité.

Contre-indications de la psychothérapie

Tout le monde n’est pas formé à la psychothérapie. La psychiatrie par exemple est axée sur la prescription médicale et non un suivi psychologique en priorité. Le psychothérapeute doit savoir diriger le consultant vers d’autres spécialistes s’il n’a pas les compétences adéquates pour le suivre ; par exemple en cas de schizophrénie, bipolarité, dépression. La psychothérapie ne remplace pas un suivi médicamenteux nécessaire dans le cadre de certaines pathologies, elle peut compléter celui-ci.

Specialist’s opinion

Être supervisé dans sa pratique est essentiel pour mener à bien un travail thérapeutique de qualité et aider réellement le consultant à avancer et dépasser certains mécanismes (répétition schémas familiaux, croyances négatives fortes ancrées…).

L’implication et l’interaction du consultant et du psychothérapeute est une cocréation qui va lui permettre d’avancer sur son processus en amenant des prises de conscience nécessaires au changement ; il pourra alors s’inscrire dans une nouvelle dynamique de vie, s’apaiser et utiliser tout son potentiel que ce soit dans les domaines : affectif, familial ou professionnel.

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